Espace Photographique Contretype - Bruxelas
patente 23 de Maio até 09 de Setembro
from May 23 to September 9 2007
Contretype is open to the public :
from Wednesday to Friday, from 11 am to 6 pm,
Saturday to Sunday, from 1 to 6 pm.
Intro _ Exhibition
Manuel Santos Maia
Pedro Barateiro
André Cepeda
Carla Filipe
Eduardo Matos
João Maria Gusmão & Pedro Paiva
.
22 Maio
ciclo de conferências Parole d'Images:
Periferias? Práticas artísticas em Portugal, por
Miguel von Hafe Pérez
"L'Espace Photographique Contretype, Centre d'Art pour la photographie contemporaine à Bruxelles, accueille et promotionne la photographie d'auteur, sans exclusion de " genres ". Ouvert à la pluralité des approches et aux formes novatrices, Contretype prête une attention particulière à la qualité des propositions artistiques, à leur sens et à la sensibilité qui s'en dégage."
Manuel Santos Maia has dedicated the last few years to
the production of his Alheava collection, using photography,
sculpture, video and installation to examine Portuguese
decolonisation and lifestyles. The emphasis is invariably
placed on the sensitivities and emotions aroused at the time
and still now. His works call for reflection on the silence,
hidden life, forgetting and ignorance implicit in these
events and in our consciences.
Quelques notes sur le projet alheava
«alheava» suggère un état d’aliénation, d’amnésie, un effet de déviation, une absence de racines, une sensation de perte, un sentiment de déplacement.
Depuis l’indépendance des anciennes colonies portugaises, et avec l’arrivée au Portugal de beaucoup de portugais, nés au Portugal et vivant aux colonies, ou bien nés aux colonies, beaucoup a changé en termes culturels et sociaux. Cependant, dans la production artistique contemporaine nationale, et dans le domaine des arts plastiques en particulier, on trouve peu de moments réflexifs sur la présence d’Afrique au Portugal et sur la présence du Portugal en Afrique.
Aujourd’hui, plus de trente années passées, outre les expériences et les récits des militaires, enrégistrés dans plusieurs ouvrages littéraires, dans les nombreuses publications sur l’Histoire du Portugal, et, plus récemment, au cinéma, on ignore d’autres perspectives, d’autres réalités.
En partant d’expériences familiales, le projet alheava vise à contribuer, par d’autres récits, d’autres histoires, d’autres représentations, d’une autre représentation du Mozambique et du Portugal, à cette réflexion.
Par la présentation et la représentation d’une diversité de personnages tels que le colonisateur, le Portugais de la métropole, le Portugais du Mozambique, le Mozambicain portugais, le Mozambicain du Mozambique, l’émigrant, le réfugié, parmi d’autres, ce projet révendique une attitude qui contrarie la simplification de la version historique officielle.
Les documents et les objets présentés me permettent de partager des mémoires, de rappeler et de re(narrer) des histoires passées. Ce processus de remémoration fait surgir de nouveaux détails de ces récits et donne lieu à une espèce de reconstruction.
ALVES, Cristina - «Introduction», texte de l’exposition «to play (and the monkey business)» - Artemosferas,
«dans cette introduction à la perte d’identité (...) ce qui me paraît tout d’abord impitoyable et irréversible c’est la précision avec laquelle j’ai si rapidement été dépouillé de mes relations avec le monde et avec moi-même. Comme si je venais d’entamer un processus de dépersonnalisation, je m’étais transféré dans un sujet en troisième personne (lui, ou mon nom, est), lequel, en plus, devenait plus étranger et plus abstrait par l’imprécision il paraît que... à cet instant avec mon image dans le miroir mais déjà dégagé d’elle-même, je me suis transformé vers un autre sans nom et sans mémoire et par conséquent incapable de la moindre relation passé-présent, image-objet, du moi avec autrui ou du réel avec la vision que l’abstrait contient...», in De Profundis Valsa Lenta, de José Cardoso Pires.